Dans le système économique actuel il faut mettre fin à toutes les formes de gaspillage.

Publié le par Vincent Rey

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Ségolène Royal affirme que son projet de Contrat « est très efficace et je la mettrai en œuvre".

Insistant sur la nécessité que les 63 milliards d'aides économiques accordées chaque année aux entreprises "soient beaucoup plus ciblées", elle ajoute que "dans le système économique actuel il faut mettre fin à toutes les formes de gaspillage, les aides économiques qui ne sont pas justifiées".

A propos de l'éventualité d'une nomination de François Bayrou comme Premier ministre si elle était élue présidente, Ségolène Royal précise : "Je crois que nous n'en sommes pas là. De toute façon, le choix des ministres, je l'ai souvent dit, se fera sur des critères politiques" notamment celui de faire partie de "la majorité présidentielle".

"Il n'est pas dans la tradition de donner à l'avance le nom de son Premier ministre ou la composition de son gouvernement. Mais rassurez-vous, j'ai des idées, je suis prête, je crois pouvoir rassembler une équipe très talentueuse autour de moi pour faire en sorte que la France aille mieux".

Elle confirme être prête à accueillir des ministres UDF au sein de son gouvernement: "je le dis sans détour. J'ai vu qu'on m'avait reproché d'avoir dit cela, ici ou là, mais je le dis clairement devant tous les Français et pas dans des tractations de couloirs".

"Ce ne sont pas des tractations de partis politiques, nous n'en sommes pas là, mais ma responsabilité politique, c'est de rénover la politique française, donc je fais cet effort, je tends cette main parce que je crois que des millions de Français attendent que l'on rénove la politique et que l'on puisse rassembler les meilleures idées, celles qui peuvent marcher"

Intérrogée sur les régimes spéciaux des retraites, elle répond "Il y a d'autres injustices plus criantes que celles des régimes spéciaux, je pense en particulier à ce qu'ont subi les femmes du fait de la réforme Raffarin sur les retraites".

Les femmes ont été "durement pénalisées" par la réforme "puisque ce sont souvent les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants et qui ont subi du chômage partiel".

Soulignant que l'"on voit aujourd'hui des femmes qui ont travaillé toute leur vie et qui partent à la retraite avec un niveau de retraite à peine supérieur au minimum vieillesse", la candidate socialiste assure : "c'est insupportable et là dessus je réformerai la loi sur les retraites".

Sur l’alignement de la durée de cotisation entre le public et le privé, Ségolène Royal souhaite "des convergences pour que les Français aient le sentiment que les efforts sont équitablement répartis".

Elle répète que "toutes les modifications du droit social seront précédées d'une négociation entre partenaires sociaux".

Concernant le débat avec Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal rappelle "Cette campagne a été très longue, donc je pense pouvoir maîtriser". Elle ajoute "maîtriser les sujets avec compétence, avec détermination, avec constance, avec sérénité, avec un équilibre intérieur, je crois sans faille".

"J'ai surmonté beaucoup d'épreuves pour être ce soir devant vous, ça n'était pas prévu au départ". "Moi, je n'ai pas je ne sais quelle nouvelle marche à monter pour moi-même".

"J'ai été portée par un mouvement populaire, par une opinion. Je veux gagner cette élection".

La candidate revient sur "quinze ans d'itinéraire politique, où sans y penser, petit à petit les choses se sont enclenchées, se sont engagées, se sont succédées" et rappelle "les sept ans auprès de François Mitterrand", puis son poste "de députée d'un département rural pendant quatre mandats successifs". Et "je voyais que les électeurs me faisaient confiance". "Après je me suis occupée de ma région et ensuite il s'est passé le débat interne".

"J'ai senti un soutien des gens, un soutien populaire, c'est cela qui m'a apporté c'est pour cela que j'ai une responsabilité majeure. Je mesure la chance qui est la mienne et aussi la gravité du moment".

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